Cet ouvrage retrace du XVIe au XXe siècle l'histoire et l'illustration des plantes et des fleurs. Des pièces choisies pour leur intérêt scientifique, historique et culturel, pour leur rareté aussi, sont remises dans leur contexte. Leur histoire est racontée et leur illustration suivie du XVIe au XXe siècle, du dessin à la gravure, jusqu'à la photo.
Grâce aux nouvelles techniques d'impression, il s'agit de faire revivre et de partager ces livres magnifiques par une nouvelle et abondante iconographie. De nombreuses illustrations en couleurs donnent accès à la splendeur des pièces conservées à l'Université de Namur.
Depuis la première édition en 1984, qui était en quelque sorte fondatrice, les chercheurs ont exploré l'histoire des livres de botanique. Une littérature abondante a commencé à paraitre sur le sujet, particulièrement en langue anglaise. Il était important de rééditer ce livre qui se trouve dans les plus grandes bibliothèques et qui est épuisé depuis de nombreuses années.
Ce manuel d'introduction à la linguistique romane est destiné aux étudiants de premier cycle en langues et littératures romanes et a été conçu pour un module didactique d'une trentaine d'heures d'enseignement, à savoir plus ou moins quatre crédits. L'auteur s'est efforcé d'expliquer la matière de la manière la plus simple possible à l'intention d'étudiants n'ayant aucune connaissance préalable du sujet et n'ayant pas nécessairement étudié le latin auparavant. Le choix et l'ordre des thèmes traités ont été dictés par la volonté de fournir aux étudiants un aperçu à la fois synthétique et systématique des problèmes posés par l'étude des langues romanes - européennes et extra-européennes, dans leurs variétés aussi bien médiévales que modernes - en rapport avec les différentes méthodologies développées par la linguistique générale moderne.
L'Université Saint-Louis de Bruxelles édite avec l'Université de Namur le tout premier manuel consacré à la traduction de la Langue des Signes de Belgique francophone (LSFB) vers le français.
Alors que la Langue des Signes de Belgique francophone (LSFB) est désormais intégrée à l'éventail des langues que les futurs traducteurs (et interprètes) peuvent étudier à l'université, il est apparu essentiel de leur proposer un ouvrage de référence.
Si cette forme de traduction se pratique depuis quelque temps déjà, les recherches en matière de traduction entre une langue des signes et une langue vocale dans sa dimension écrite sont en effet encore peu nombreuses. Or, la traduction d'une langue iconique, quadridimensionnelle, enregistrée sur un support vidéo, en une langue linéaire, fortement normalisée et écrite suscite de nombreuses questions, auxquelles s'ajoutent des aspects sociaux et culturels éminemment complexes.
Destiné aux étudiants traducteurs et interprètes ainsi qu'aux professionnels actifs, ce manuel unique en son genre constitue un outil pratique d'apprentissage et de travail étayé de solides références théoriques et de nombreux exemples. Loin d'édicter des règles, il a pour ambition de susciter les bonnes pratiques en orientant les traducteurs en quête de balises théoriques tout en les aidant à déjouer les pièges traductifs spécifiques à cette combinaison de langues.
De façon plus générale, toute personne intéressée par les spécificités d'une langue visuelle, et de la LSFB en particulier, trouvera dans cet ouvrage matière à nourrir ses réflexions.
Ce livre fourmille d'exemples sous forme d'extraits vidéos, accessibles en ligne. Ils sont destinés à familiariser le lecteur avec les concepts dégagés par les observations et la pratique des auteurs, qui recommandent de les visionner simultanément à la lecture pour saisir le sens exact de leurs propos.
Construire la voûte d'une entreprise humanisée, qui fait tenir ensemble les personnes, les groupes, la société, dont les activités façonnent notre terre, constitue aujourd'hui un enjeu crucial. Il implique de valoriser le développement humain et sociétal, de développer les conditions d'une responsabilité partagée dans l'entreprise, de favoriser l'implication de toutes les parties prenantes dans un contexte de protection indispensable des ressources naturelles.Le livre explore donc huit clés qui traduisent ces orientations: le changement, le service, la stratégie, l'initiative, le management, le développement relationnel et humain, le leadership. Il explicite également les valeurs qui les soutiennent. Il allie concepts, méthodes et illustrations.Il s'adresse à la fois à tous les acteurs de changement du monde professionnel et à celles et ceux qui ont envie de le devenir.L'ouvrage est préfacé par Naji Habra, Recteur de l'Université de Namur (2017-2021).Michel Damar est économiste, maître de conférences à l'Université de Namur et vice-président de l'asbl «Le Beau Vallon, soins spécialisés en santé mentale». Il dispose d'une longue expérience de dirigeant dans le secteur public belge, de consultant et d'accompagnement de responsables dans leur évolution.Joseph Pirson est sociologue et philosophe. Directeur retraité de l'ILFOP, institut d'enseignement de promotion sociale, il a enseigné à Strasbourg et Louvain-la-Neuve, où il conserve des activités de recherche sur les changements organisationnels.
Aujourd'hui, le simple fait d'e´voquer la figure de Pie XII conduit souvent a` de´clencher des re´actions e´pidermiques. Ne serait-il pas l'exemple me^me du conservatisme the´ologique ? L'ennemi de la recherche et de l'e´volution ? N'est-il pas ce pape dont les silences durant la seconde Guerre suffisent a` le discre´diter aux yeux de bon nombre de nos contemporains ? Se de´fiant des opinions et des images toutes faites, il convient d'affronter ces questions en leur donnant une re´ponse fonde´e sur des bases historiques rigoureuses. Cet ouvrage collectif, fruit d'une rencontre tenue a` l'Universite´ de Namur entre trois historiens, un the´ologien et deux philosophes, entend revisiter, loin de tout esprit pole´mique, certains aspects fortement discute´s du pontificat de Pie XII et de´crypter l'e´volution des images qu'on a pu, au cours du temps, se faire d'Eugenio Pacelli. Avec un regard critique qui n'esquive en rien les ambigui¨te´s d'une e´poque bouleverse´e, les auteurs mettent en e´vidence la complexite´, mais aussi les richesses de la vie et de la pense´e d'un pape qui ne cadre pas exactement avec les images nai¨ves que certains s'e´vertuent a` donner de lui.
Les articles rassemblés dans ce vingtième volume de la collection « Diptyque » consistent en des analyses fouillées de discours politiques contemporains destinées aux enseignants de français comme aux spécialistes de la rhétorique, de la pragmatique et de l'analyse du discours. Les concepts forgés dans ces disciplines sont ici mis au service d'un projet pédagogique dont le souhait premier est de donner aux enseignants et à leurs élèves des outils précis pour décrire et comprendre la force persuasive des discours afin de leur permettre de juger avec pertinence et distance critique les propos qui leur parviennent et cherchent à les séduire. Jean-Paul Laurent a dirigé le Cedocef (Centre d'étude et de documentation pour l'enseignement du français) des Facultés Universitaires Notre-Dame de la Paix de Namur de 2002 à 2010. Formateur d'enseignants, il a publié, pendant cette période, de nombreux articles d'analyse du discours politique.
La fin de la guerre sonne l'heure des règlements de compte. Partout dans le pays, les « traitres à la patrie » sont traqués. Parmi eux, les collaborateurs de Radio Bruxelles, le poste qui diffusa la propagande allemande pendant les années noires. Pour garder leur travail, une fois l'Institut National de Radiodiffusion libéré, ils doivent passer devant des commissions d'épuration. Ce livre revient sur le jugement des quelque 600 chroniqueurs, acteurs, chanteurs, musiciens, dactylos, secrétaires et autres fonctionnaires qui ont fait le succès de la radio volée, entre 1940 et 1944. Dans un récit à rebours qui remonte de la sanction à la faute, se dégage le récit détaillé, presque « sonore », d'une guerre des ondes qui fut si tapageuse que son écho (mythifié?) résonne encore dans notre mémoire collective.
Disponible en libre accès ! A partir de questions portant notamment sur la diversité des supports, le traitement médiatique, la notion d'auteur, le rôle des personnages, les fanfictions ou les compétences médiatiques mobilisées, cet ouvrage permet de porter un regard multiple sur cette forme médiatique contemporaine. Cet ouvrage rassemble plusieurs contributions de chercheurs belges et français s'interrogeant sur les contours et les enjeux du transmédia suite à la Journée d'étude organisée à Namur en 2017. A partir de questions portant notamment sur la diversité des supports, le traitement médiatique, la notion d'auteur, le rôle des personnages, les fanfictions ou les compétences médiatiques mobilisées, il permet de porter un regard multiple sur cette forme médiatique contemporaine. Il s'adresse aux chercheurs et aux étudiants qui souhaiteraient approfondir leur connaissance du transmédia et avoir un aperçu de problématiques de recherche actuelles dans le champ médiatique.
Michel Henry démontre, par le biais d'une phénoménologie radicale, que cette vie est un sentiment, ou, mieux, un "pathos" qui ne relève en aucune façon du monde. A partir de là s'ouvrent de toutes nouvelles perspectives sur la destinée humaine et sur notre modernité. Mais des questions surgissent aussi. Trois d'entre elles sont ici explorées. Premièrement la question de la méthode phénoménologique; deuxièmement, le problème du langage et de sa possibilité à partir d'une phénoménologie de la vie qui semble pourtant l'exclure; troisièmement, la question de la culture et de la politique comme affirmations ou négations de la vie originaire. On trouvera dans cet ouvrage une retranscription des interventions de Michel Henry, apportant d'éclairantes précisions sur ces différents problèmes ainsi que sur ses der nières recherches.
Comment s'ouvrir à la complexité du langage ? Comment interroger réciproquement ses mots et ses maux, dans une perspective clinique ? Comment tenter de distinguer les multiples déterminations sous-jacentes à ce phénomène qui engage tout ce qui nous fait humains ?
L'objectif de ce document audiovisuel et du livret qui l'accompagne est d'initier à une démarche d'observation et de questionnement cliniques sur le langage en sciences de l'homme.
Le dispositif didactique proposé implique de la part des étudiants un travail progressif de repérage et de questionnements, à partir de séquences choisies de personnes atteintes diversement dans leurs capacités de parole et de langage. Composé en 8 modules, le film est progressif, conviant, pas à pas, son spectateur-auditeur-acteur à participer à l'élaboration de l'intrigue, à sa remise en cause, à ses développements. L'étudiant est mis et accompagné sur la piste de ce que peut être une construction clinique en sciences de l'homme.
Livret et document s'adressent aux formateurs oeuvrant dans des domaines de la clinique ou s'intéressant d'une manière ou d'une autre au langage. Sont ainsi concernés aussi bien les psychologues, psychiatres, neurologues, médecins généralistes, que les linguistes ou les orthophonistes.
L'ensemble du travail ici présenté provient de la collaboration entre un linguiste (Jean Giot), un psychologue clinicien (Jean-Luc Brackelaire), professeurs à l'Université de Namur (Belgique), une linguiste clinicienne (Attie Duval), professeur en sciences du langage à l'Université de Haute-Bretagne (Rennes 2 - France), et une orthophoniste (Christine Le Gac) du Centre Hospitalier Universitaire de Rennes, membres du Laboratoire Interdisciplinaire de Recherche sur le Langage (Lirl, Rennes 2). Au travail de réalisation du présent livret d'accompagnement s'est jointe Laurence Meurant, assistante en linguistique à l'Université de Namur.
Le film a été réalisé par Baudouin Lotin et l'équipe du SAVé de l'Université de Namur.
Cet ouvrage développe une analyse rigoureuse du principe d'égalité, qui aborde de manière claire les notions d'égalité dans la loi, devant la loi et par la loi, d'égalité des chances et de non-discrimination.
Appliquée à une question précise - le droit d'accès du citoyen aux affaires publiques de son pays -, l'égalité semble réalisable, mais est loin d'être effective, y compris dans les textes juridiques des Etats démocratiques.
Le lecteur trouvera dans cet ouvrage, à côté d'une critique doctrinale habituelle, des références à la jurisprudence du Comité des droits de l'homme, du Comité pour l'élimination de la discrimination raciale, de la Cour européenne des droits de l'homme et de la Commission africaine des droits de l'homme et des peuples. La jurisprudence de la Cour suprême des Etats-Unis et de la Cour d'arbitrage et du Conseil d'Etat de Belgique a été particulièrement sollicitée.
Les difficultés d'application du principe d'égalité sont mieux mises à jour dans le contexte socio-politique de chaque Etat. Il en est ainsi du Rwanda, auquel l'auteur consacre la deuxième partie de son étude.
Cette seconde édition de « Concentré de Chimie » est un support fiable et révisé pour l'apprentissage de cette discipline fascinante qu'est la chimie. Le manuel présente, en 10 chapitres, les bases de la chimie générale, de façon rigoureuse, logique et progressive. Il s'organise en trois parties : - la première partie décrit la matière : atomes, molécules, organisations à l'état solide, liquide ou gazeux et en solution ;- la seconde partie établit les principes de conservation de la matière et d'énergie qui posent les bases de l'établissement d'équations chimiques pondérées et sous-tendent toute transformation chimique ou physico-chimique. Les facteurs cinétiques qui affectent les vitesses de transformations (bio)chimiques sont également décrits ; - la troisième partie passe en revue, en les expliquant, les grandes classes de réactions qui s'observent en solution aqueuse : réactions d'oxydoréduction, acide-base, de précipitation et de complexation. Le support est richement illustré de figures en couleurs qui aident à la compréhension de concepts submicroscopiques. Des compléments d'information replacent certains concepts chimiques dans un contexte concret de la vie quotidienne.
Cet ouvrage s'adresse à l'étudiant de Baccalauréat des sections scientifiques et médicales abordant la chimie et au futur étudiant qui se destine à des études supérieures dans ces sections.
Cet outil est issu d'un travail d'accompagnement et de formation menés pendant huit ans en Belgique et au Grand-Duché de Luxembourg avec plusieurs centaines d'enseignants du fondamental, soucieux de varier leurs pratiques pour optimaliser l'apprentissage des élèves. Ces 101 fiches présentent aux acteurs éducatifs (enseignants, formateurs, éducateurs, animateurs,...) différentes modalités de différenciation. Elles poursuivent une double vocation : inspirer de nouvelles pratiques et proposer des « mots » pour qualifier les actes professionnels des enseignants qui ont choisi de différencier leurs pratiques. Ces fiches s'organisent autour de trois familles de différenciation : 1. une différenciation des environnements d'apprentissage qui invite à varier « ceux avec qui l'élève apprend » ; 2. une différenciation des postures de l'élève qui invite à varier « ses rôles » ; 3. une différenciation des processus qui invite à varier « la manière d'apprendre » ; Ces fiches proposent aussi des modalités diverses pour réaliser l'évaluation formative ou pour organiser le travail en équipe éducative. Pour un usage ergonomique, elles se présentent sous la forme de fiches plastifiées au format A5 dans un classeur qui permet d'adapter leur ordre aux besoins de chaque utilisateur.
Pourquoi le lexique échappe-t-il de manière si persistante à une réflexion didactique un tant soit peu intégrative et progressive, au profit d'études et de propositions souvent limitées, disparates ou incidentes? L'une des raisons que l'on peut imputer à ce constat de retard, par lequel s'ouvrait l'appel à contributions du présent ouvrage, tient évidemment aux propriétés du lexique lui-même ; ni indépendant, ni complètement fondu dans les disciplines mères du français dans le domaine de la langue (orthographe, syntaxe), il est de surcroît fortement déterminé par les usages de chaque locuteur (en production et en compréhension) et par ses caractéristiques culturelles et historiques.
De fait, les modèles et les pratiques d'enseignement du lexique qui sous-tendent les différentes contributions de l'ouvrage partagent l'objectif de se rapprocher des usages en contexte (langagier ou situationnel) et des besoins lexicaux effectifs des publics d'apprenants et de leurs maîtres. C'est ainsi que, du point de vue linguistique, on accorde une place plus importante aux phénomènes combinatoires, ou que du point de vue didactique on cherche à dresser des « portraits » lexicaux, reprendre la question des listes de fréquence, analyser les erreurs et les progrès, enfin promouvoir un apprentissage intégré - mais spécifique - du lexique plutôt que d'en rester à une programmation aléatoire de son enseignement.
L'école n'est-elle qu'un lieu d'apprentissage, anxiogène et sérieux? Ou peut- elle faire une place au jeu, au rire, à l'humour?
Les liens entre «humour» et «enseignement» sont délicats et paradoxaux : professeurs et élèves oscillent entre l'envie de céder à l'émotion de l'humour, gage de légèreté, de connivence, de souvenirs partagés, et le souci de ne pas s'y abandonner, sous le prétexte que l'humour en classe menacerait le sérieux de la leçon, ou saperait l'autorité du maître. Un élève qui fait de l'humour, c'est un cancre sympathique, ou un insolent perturbateur. Un professeur qui fait de l'humour, c'est un enseignant-clown, ou un ironiste sadique.
Ce volume se propose d'explorer les liens entre ces deux concepts antagonistes. En quoi l'apprentissage se voit-il facilité, ou empêché, par l'humour? Quels supports permettent-ils, ou non, le surgissement de l'humour? Et enfin, quelles sont les représentations des professeurs en humoristes ou en «agélastes»?
En Wallonie, selon les dernières estimations, en 2060, une personne sur quatre devrait être âgée de 65 ans ou plus et près d'une sur dix de 80 ans et plus. Soit plus d'un million de wallons et wallonnes pour la première catégorie et plus de 400 000 pour la seconde!
Face aux défis engendrés par ce que certains n'ont pas hésité à appeler une « révolution grise », il est nécessaire de s'interroger sur l'évolution des dispositifs d'accompagnement des personnes âgées. Plus fondamentalement, la question du bien vieillir en Wallonie est posée.
C'est en vue d'apporter un certain nombre d'éléments de réponse à celle-ci que l'Institut wallon de l'évaluation, de la prospective et de la statistique a développé un programme de travail prospectif. Il a ainsi confié à une équipe interdisciplinaire de chercheurs universitaires la tâche d'identifier, sur la base d'un examen rigoureux de la situation régionale et des attentes de la population, les scénarios d'évolutions possibles et la mise en évidence des enjeux pour la région en matière de bien vieillir à l'horizon 2025-2045.
Le présent ouvrage propose les principaux enseignements de cette réflexion prospective. Le diagnostic du présent et les enjeux identifiés, l'élaboration et les résultats de la prospective et les pistes d'action publique envisageables pour répondre aux défis posés par l'évolution démographique régionale sont présentés successivement.
Des couleurs pastel, un trait de crayon précis, caricatural et singulier, des portraits, des scènes de vie comme autant de révélateurs pour l'histoire de la Grande Guerre, le carnet de dessins du soldat français Maxime Bourrée nous offre une plongée au coeur des camps de prisonniers en Allemagne.
L'iconographie des camps a, probablement, été abondante mais elle est rarement parvenue jusqu'à nous dans un tel état de conservation et sous cette forme très particulière du carnet qui rassemble et agence l'ensemble des dessins d'un artiste.
Dans ce coffret, les dessins, reproduits in extenso, sont enrichis de contributions qui retracent le destin extraordinaire de Maxime Bourrée foulant le sol belge à la fin du mois d'août 1914 avant quatre années de captivité à Parchim. Au gré de leurs spécialités, les historiens ont sondé et décortiqué le travail de l'artiste normand et son écriture 'dessinée' de l'espace concentrationnaire en temps de guerre. Toute la richesse du carnet Souvenirs de ma captivité en Allemagne. 1914-1918 est loin d'être entièrement révélée par ces contributions mais elle attend, aujourd'hui, de nouvelles investigations rendues possibles par cette belle publication.
Aujourd'hui, le rapport entre religion et violence passionne un grand public, qu'il s'agisse de croyants, d'agnostiques ou d'athées. L'intérêt pour cette problématique est intensifié par la montée des fondamentalismes qui inquiète, suscite de multiples débats ou inspire de nombreuses publications, tant en Europe qu'au niveau mondial.
L'introduction de cet ouvrage montre, en retraçant la genèse de l'ouvrage, que le fait religieux est omniprésent aux quatre coins du monde. Ensuite, dix spécialistes, toutes et tous d'envergure internationale, venant d'horizons très divers et représentant plusieurs disciplines, livrent des regards croisés enrichissants : Rachid Benzine, Édouard Delruelle, Marie d'Udekem-Gevers, Guido Dierickx, Gérard Haddad, Virginie Larousse, Roland Lutz, Anne Morelli, Attiya Radouane et Jacques Scheuer.
Derrière l'image consensuelle d'une petite Belgique unie dans l'adversité du premier conflit mondial, se dessinent des réalités bien complexes. Un des angles morts de ces années de guerre réside dans le sort des patients psychiatriques. Internés dans des grandes structures, tributaires des rations officielles, ceux-ci sont touchés par une surmortalité hors norme. Sans que cela n'émeuve grand monde... L'ouvrage est consacré à l'analyse de ce processus de fragilisation, encore très peu étudié. Des chapitres thématiques alternent avec l'évocation d'une certaine Élise qui a vécu ces événements de l'intérieur.Benoît Majerus est enseignant-chercheur à l'Université du Luxembourg.Anne Roekens est professeure d'histoire contemporaine à l'Université de Namur.
La Première Guerre mondiale a marqué le XXe siècle ainsi que ce début de XXIe siècle. Cet ouvrage collectif nous le prouve en rassemblant quinze articles portant tantôt sur les productions de jeunesse contemporaines des événements, tantôt sur les oeuvres de fiction qui ont suivi ces années de guerre, pour des publics de 7 à 77 ans.La diversité des points de vue (historique, littéraire, linguistique, artistique) adoptés pour l'étude de ces productions pour la jeunesse et pour adultes garantit une grande cohérence à l'ensemble de ces contributions. Quant aux lecteurs d'aujourd'hui, ils retrouveront dans ce volume les supports de lecture qu'ils affectionnent (récit de vie, bande dessinée, roman, presse illustrée, photographie, album pour enfants) et ils apprécieront leur grande richesse de signification.Jean-Louis Tilleuil et Louis Vandecasteele ont dirigé l'ouvrage. Le premier est professeur à l'Université catholique de Louvain (Louvain-la-Neuve) et chargé de cours à l'Université de Lille; il dirige le Groupe de Recherche sur l'Image et le Texte/GRIT. Le second est chargé de cours en littérature de jeunesse à l'Université de Lille et réalise une thèse sur l'écrivain voyageur Sylvain Tesson.
Depuis 2000, un enseignement inclusif et bilingue en français et langue des signes de Belgique francophone (LSFB) est proposé à l'école Sainte-Marie à Namur (Belgique). Il accueille des groupes d'élèves sourds et malentendants, de la pré-maternelle (2,5 ans) à la fin du secondaire (18 ans) dans des classes ordinaires de l'enseignement général. L'objectif est de permettre à ces élèves de suivre un enseignement ordinaire, inclus dans la même classe que des élèves entendants, en bénéficiant d'un accès aux savoirs et aux échanges qui ne soit pas limité par leur audition.
La première partie du livre expose les fondements sur lesquels ce dispositif d'enseignement est construit : le bilinguisme et l'alternance linguistique, l'inclusion collective, et le fonctionnement en binômes d'enseignants. La seconde partie explore les implications concrètes de ces fondements et de leur articulation sur les pratiques pédagogiques des enseignants, tant dans les disciplines linguistiques (français, LSFB, anglais) que dans les disciplines non linguistiques (en particulier les mathématiques). Une attention particulière est donnée à l'enseignement de la lecture et de l'écriture, décliné en fonction des différents profils d'élèves malentendants et sourds.
Cet ouvrage vise à transmettre l'expérience développée depuis près de vingt ans par l'équipe enseignante de ces classes. Il met en évidence que, malgré l'accès toujours plus performant au monde sonore que permettent les implants cochléaires, l'enseignement aux enfants malentendants et sourds présente de nombreuses spécificités par rapport à l'éducation des entendants. Les lecteurs visés au premier chef sont les enseignants, les interprètes, les aides pédagogiques ou les aides à la communication qui travaillent avec un ou plusieurs enfants sourds et qui désirent prendre du recul sur leurs interventions.
Cet ouvrage est le fruit d'échanges et de réflexions autour de la question de l'identité et de la formation culturelles du corps enseignant d'hier et d'aujourd'hui. Alors que la formation professionnelle des enseignant.e.s devient de plus en plus techniciste et inféodée à des problèmes de rentabilité, les contributions interrogent la place et le rôle de la culture dans la formation et, peu ou prou corrélativement, l'identité professionnelle du corps enseignant pour laquelle Philippe Meirieu parle de « continent englouti » dans une perspective historique. Les chercheur.e.s, Yves Reuter, Jean-Louis Dumortier, Marie-Sylvie Claude, Pascal Terrien, François Joliat et Marlène Lebrun conjuguent leurs réflexions à partir de champs différents qui gagnent à être croisés : la didactique du français et de la littérature, la didactique de la musique, les sciences de l'éducation et la pédagogie. Puisse cet ouvrage collectif ouvrir la voie à des recherches et des pratiques qui éclairent et outillent les décideurs afin qu'ils questionnent la place et le rôle de la culture dans une formation professionnelle plus humaniste qui fasse des enseignant.e.s du XXIe des créateurs d'humanité.
Existe-t-il un «droit naturel procédural»? Cette terminologie, résolument anti-positiviste, est assumée par Fuller, même s'il précise que son origine n'est pas céleste mais terrestre. Le droit est compris comme une entreprise visant à soumettre le comportement humain à la gouvernance de règles et l'existence même d'un système juridique dépend du respect minimal de huit exigences essentielles : les règles de droit doivent être générales, intelligibles, stables, ni rétroactives ni contradictoires, être publiées, ne pas exiger l'impossible de ses destinataires et, enfin, être appliquées par les autorités publiques. La moralité du droit est un classique de la théorie du droit anglo-saxonne, au même titre que Le concept de droit de Hart ou L'empire du droit de Dworkin.
Le sujet de cet outil d'animation est la différence, thème qui sera abordé à travers diverses thématiques par l'intermédiaire de six courts-métrage et de l'animation accompagnant ceux-ci. Un partenariat avec l'Université Saint-Joseph de Beyrouth, au Liban, autour d'un projet promouvant l'idée de vie ensemble avec la différence fut le point de départ de la construction de cet outil d'animation. Spécialisé dans le domaine du handicap, le département de Psychologie des Facultés Universitaires Notre-Dame de la Paix de Namur (FUNDP) a voulu replacer cette différence souvent stigmatisée comme insurmontable, et méconnue, parmi d'autres différences, afin de démontrer que ce n'est «qu'une différence comme les autres», qu'après tout nous sommes tous différents. Il est important de réfléchir à nos relations aux autres, et de comprendre qu'il est toujours possible d'entrer en relation, avec qui que ce soit, tant que l'on essaie de comprendre l'autre, de le respecter, tout en se respectant soi-même. Nous avons donc décidé de continuer ce projet, sous forme d'outil pédagogique, et d'aborder d'autres thèmes, dont le handicap, sous forme de témoignages. Nous sommes partis à la rencontre de personnes, avant tout, et avons pris soin de recueillir leur témoignage le plus naturellement possible, de faire passer leur message, elles qui connaissent mieux les sujets abordés que personne, les vivant ou les côtoyant au quotidien. Nous avons centré ces témoignages avant tout sur l'idée de relation à la différence, des diff cultés qui peuvent se présenter dans ces relations à l'autre sous diverses formes. Mais nous avons également, et surtout, insisté sur le positif à côtoyer l'autre, sur ce que l'on peut apprendre de chacun. Car il est important de voir et de connaître l'autre tel qu'il est, avec ce qu'il a à nous apprendre, plutôt que de le voir seulement à travers ce qui le différencie. Cet outil se compose d'un DVD comprenant six courts-métrages sur les thèmes suivants : la différence fille/garçon, l'homosexualité, la différence culturelle, le handicap physique, la surdité, l'analphabétisme. Des fiches d'animations accompagnent ce DVD afin de fournir à l'animateur des pistes de réflexion à lancer auprès de ses animés, permettant d'exploiter au mieux les courts-métrages. Un fascicule explicatif accompagne le tout, et comprend des informations supplémentaires sur le projet et l'animation.