Au-delà de la spécificité des objets et des enjeux propres aux différents degrés scolaires et universitaires, la lecture fait l'objet d'un enseignement continu : les savoirs et savoir-faire qui fondent la compréhension de textes apparentés à des genres dont l'éventail ne cesse de s'élargir tout au long de la scolarité concourent à l'appropriation d'une culture scolaire, disciplinaire, littéraire ou patrimoniale jamais achevée. Le présent ouvrage se structure au fil de cette continuité. Les premiers apprentissages, tout d'abord, à l'école maternelle et à l'école primaire. Ensuite, on constate la diversité des supports et des pratiques d'enseignement, portant à la fois sur des objets relevant de la littérature ou la culture patrimoniale et sur des objets considérés comme plus pragmatiques. Enfin, la troisième partie traite de la lecture dans l'enseignement supérieur et plus particulièrement - grâce au concept de « littéracie universitaire» - de la question des genres de la discursivité académique, mettant ainsi l'accent sur la nécessaire contextualisation des approches.
A la suite du DVD « l'Evolution dévoilée » (2009) qui abordait de manière interdisciplinaire et interconvictionnelle, la délicate question du créationnisme et de l'évolution, ce guide poursuit la réflexion en offrant des pistes plus théoriques sur les questions visées par la problématique du créationnisme telle que le statut de la Bible et de son interprétation. Quand et par qui a-t-elle été écrite ? Pour répondre à quel type de questions ? Pourquoi est-elle aujourd'hui clôturée et ne peut-on plus y toucher ? Quel est le type de vérité qu'elle propose : historique, scientifique, théologique ? Un commentaire du texte du livre de la Genèse qui prend en compte les genres littéraires et les acquis des différentes méthodes scientifiques de lecture de texte est proposé, afin de dégager la pertinence de ce texte pour l'homme du 21ème siècle.
Est également abordé la problématique du créationnisme dans le champ culturel musulman.
A travers les sciences humaines notamment la psychologie, différentes questions sont traitées : Pourquoi le fondamentalisme refait-il surface ? Quelles questions pose-t-il à l'être humain et que révèle-t-il sur son identité, son histoire, ses angoisses et ses peurs. La question du créationnisme est aussi abordée sous l'angle d'un conflit de loyauté, afin de fournir des pistes qui aideront les enseignants à décrypter la question et à adopter un comportement nouveau avec des élèves habités par des questions nouvelles.
Ce guide offre un réel outil interdisciplinaire aux enseignants des cours de sciences et des différentes religions à travers trois parcours ouvrant un dialogue entre sciences et foi.
Depuis près de vingt ans, la communauté des chercheurs en didactique de la littérature s'est attachée à décrire et à interroger les expériences de lecture littéraire dans la formation des élèves, des étudiants, des enseignants. La diversité des études a montré combien la dimension scripturale constitue un paradigme clé dans les apprentissages de la lecture littéraire et dans la formation d'un sujet-lecteur. Écriture-trace, écriture-mémoire, l'écriture prolonge la lecture et joue un rôle déterminant dans les dispositifs d'évaluation de l'école à l'université. À rebours, l'attention portée au développement de la compétence esthétique et l'importance accordée à l'activité du lecteur ont libéré les pratiques d'écriture, tracé de nouvelles voies et confirmé leur valeur heuristique.Comment sont identifiées, classées, les écritures de la réception dans les curricula des différents systèmes éducatifs? Dans quelle mesure la pratique experte - celle de l'artiste, celle de l'écrivain dans sa correspondance, dans ses carnets, par exemple - intervient-elle dans les dispositifs de formation? Quelles formes peut prendre à l'école et à l'université le discours sur l'oeuvre? Quels rapports l'expression singulière du lecteur entretient-elle avec les formes rhétoriques en usage ou les langages de spécialité, de nature métatextuelle?Les textes de cet ouvrage en deux volumes apportent des éclairages multiples et complémentaires à ces questions sensibles de la réception des textes littéraires, de la trace laissée du souvenir de lecture et des modes d'expression du texte du lecteur. Ils témoignent, chacun à leur manière, de la nécessité de penser l'enseignement de la littérature dans une étroite association de la lecture et de l'écriture, émancipée des cadres rhétoriques du commentaire.
Une très modeste enquête sur l'exposé, menée en CFWB auprès d'enseignants du primaire et du secondaire supérieur, nous a permis de dresser ces deux constats. 1° Lors des activités scolaires d'exposé, l'attention est focalisée sur la performance : le plus souvent, ce qui devrait se faire en amont et en aval de celle-ci est passé sous silence ou négligé et, à tout le moins, ne donne pas lieu à des tâches préparatoires. 2° Les ressources à mobiliser avant, pendant et après la présentation d'un exposé font très rarement l'objet d'une programmation. Principalement adressé aux enseignants, à leurs formateurs et conseillers, le présent ouvrage peut apparaitre comme une réaction à ces deux constats. Trois parties le constituent : une réflexion théorique sur le genre de l'exposé, des propositions d'activités destinées aux élèves du dernier degré de l'enseignement primaire et des trois degrés de l'enseignement secondaire et, enfin, une proposition de programmation relative à l'exposé, qui couvre ces mêmes étapes de la scolarité.
Les enquêtes PISA ont mis au jour les difficultés qu'éprouvent beaucoup d'élèves à prendre en considération, pour « construire du sens » à partir d'un écrit, ce qui est donné à comprendre sans être énoncé noir sur blanc. L'auteure a tenté, dans cet ouvrage, de faire le point sur une notion méconnue des enseignants et de leur proposer, s'agissant de la compréhension en lecture des récits fictionnels, des moyens de cerner eux-mêmes l'implicite et de pourvoir les élèves de la capacité d'en tenir compte pour comprendre le genre d'écrits en question. Ce propos s'adresse surtout aux maitres de l'enseignement fondamental et du premier degré du secondaire ainsi qu'à leurs formateurs, mais les propositions pratiques qu'il contient sont susceptibles d'adaptation dans les classes supérieures. Micheline DISPY est inspectrice de l'enseignement primaire, collaboratrice à l'université de Liège (service de Didactique du français) et maitre expert à l'école Supérieure de Pédagogie de Liège. Elle a signé, en collaboration avec Jean-louis Dumortier, trois ouvrages portant sur la compréhension, aux Presses universitaires de Namur (collection Tactiques). Elle est l'auteure ou la co-auteure d'une vingtaine d'articles publiés dans diverses revues scientifiques francophones.
D'un côté, un album. De l'autre, des élèves. Entre l'un et les autres, un enseignant, expert en lecture, chargé d'éduquer et d'instruire tous les enfants. Il sait que, toujours, il s'agit, en lisant ensemble un album particulier, de permettre à tous les lecteurs en herbe de faire leurs des savoirs et des savoir-faire réutilisables lors d'autres lectures. C'est pour cet enseignant-là et pour ceux qui ont mission de le former que nous avons écrit ce livre.
Ancrée initialement dans le domaine des études littéraires et linguistiques, la notion de genre a fait, depuis les années 1980, l'objet de nombreuses recherches en didactique du français. Dans ce domaine, les genres ont d'abord fait l'objet de classements conçus essentiellement comme des outils de guidage de la lecture et de l'écriture. Des recherches plus récentes se sont également interrogées sur les situations de production et réception langagières ainsi que les différentes transformations que connaissent les genres lorsqu'ils deviennent des outils ou des objets d'enseignement et d'apprentissage de la classe de français.
Dans ce volume de la collection « Recherches en didactique du français », nous avons voulu prolonger la réflexion critique et didactique sur les rôles des genres dans l'enseignement du français selon deux axes. Le premier axe regroupe des contributions visant à établir un état des lieux concernant la place et le statut accordés aux genres dans la recherche en didactique et, plus spécifiquement encore, dans les instructions officielles et programmes actuels de français des différents pays francophones. Le deuxième axe est consacré aux travaux portant sur les genres et leur statut dans la formation et/ou dans les pratiques enseignantes. Il rassemble des recherches qui thématisent la notion de genre comme outil et/ou objet d'enseignement dans différents contextes scolaires, du primaire à l'université.
Comment se fait-il qu'un enfant, qui apprend si vite à parler, ait d'une manière générale - tant de difficulté à s'approprier l'orthographe? Le problème est récurrent et ne date pas d'aujourd'hui, chaque époque depuis une centaine d'années ayant connu la même déploration. C'est que, peut-être, on ne s'est pas jusqu'ici posé les bonnes questions, ce qui fait qu'on ne peut circonscrire le point de vue à partir duquel les solutions pourraient être trouvées: comment efficacement sensibiliser les élèves au système écrit à partir du bagage oral qu'ils possèdent déjà, donc sans les exiler dans un monde qui a sa propre logique et dont ils ne possèdent aucun repère? Les diverses contributions ici rassemblées proposent un renouvellement de la réflexion sur l'orthographe et son enseignement, sur le plan théorique aussi bien que pédagogique.
L'enseignement des langues n'est pas performant en Belgique francophone. Ce constat est posé par une majorité des acteurs de notre système éducatif, du ministre aux parents d'élèves en passant par les professeurs de langues, et confirmé par les résultats aux tests PISA. Cependant, peu d'initiatives voient le jour pour que la situation change. L'auteur de ce pamphlet commence par s'interroger sur le rôle que joue encore, à l'heure actuelle, notre système éducatif : lieu d'apprentissage ou garderie ? Sur base de ses recherches en didactique des langues modernes, l'auteur propose ensuite des solutions pragmatiques pour que le cours de langues cesse d'être considéré uniquement comme un lieu de formatage pour devenir un lieu d'apprentissage.
Destinée aux enseignants de français, la revue rassemble, dans chacun de ses numéros, une somme d'articles susceptibles de contribuer à la formation continuée de ses lecteurs. Revue de didactique, « Enjeux » tente d'articuler entre eux l'acte d'enseigner, la recherche théorique et le plaisir de la créativité pédagogique.
Jérôme DAVID - Enseigner la littérature à l'heure de la globalisation : variations sur Philippe Jaccottet Micheline DISPY et Jean-Louis DUMORTIER - Sur les classes de questions et d'injonctions Marc SLINGENEYER et Serge BIBAUW - Des pratiques réflexives au troisième degré du secondaire : pourquoi? comment? Martine CAVANAGH - Élaborer une séquence didactique en écriture : selon quels principes théroriques? Henda TOUMI - Améliorer la qualité de la production écrite grâce aux stratégies d'évaluation formative.
Tout praticien accumule avec " l'expérience sur le tas " un savoir sur son métier, ses relations avec les autres, sur son institution et sur lui-même.
Ce savoir est souvent implicite. L'enjeu de l'apprentissage par les pratiques est de rendre ce savoir explicite pour permettre au praticien de se développer professionnellement, d'avoir une meilleure prise sur lui-même et sur ses situations de travail (empowerment) afin de continuer à apprendre de façon autonome. Mettre de mots sur ce qu'on fait et qu'apprendre à partir de ses situations de travail peut s'apprendre...
C'est l'enjeu de cet ouvrage. Il synthétise et illustre près de vingt années d'accompagnement de professionnels, novices ou expérimentés dans les domaines de l'éducation et de la formation. Il formalise une démarche d'analyse de pratiques ainsi que le rôle et les attitudes du compagnon réflexif. Il s'adresse à des professionnels de l'éducation qu'ils soient enseignants, formateurs, conseillers ou responsables de formations.
Les enseignants et les formateurs disposent aujourd'hui de nombreux travaux qui portent autant sur la description des albums que sur les pratiques de classe qu'ils peuvent engendrer. Mais la question de leur réception par les élèves est sans doute moins souvent traitée. Comment ceux-ci comprennent-ils les albums? Quelles difficultés de lecture peuvent-ils rencontrer? Comment abordent-ils, depuis la petite section jusqu'au cycle 3, la spécificité iconotextuelle de ces livres? Une journée d'étude a été consacrée à ces questions. Ce numéro de Diptyque reprend les contributions de N. Audoin, V. Boiron et M. Rebière, E. Canut et F. Gautier, M. Froment, A. Leclaire- Halté (et al.), P. Péroz, F. Quet et M. Vertalier.
L'articulation entre les savoirs scientifiques issus de la recherche et les savoirs de l'expérience se trouve au coeur d'un processus de transformation des pratiques professionnelles. Pour faire des choix pédagogiques efficaces, l'enseignant doit s'engager dans une réflexion sur les contenus à enseigner. Il est nécessairement partie prenante de ce processus de transformation entre les savoirs théoriques et les savoirs pratiques.
Cinq ans après la première édition de la Journée consacrée au Multimédia, l'Institut d'Informatique des FUNDP a décidé de renouveler l'opération en étendant cette fois la conférence à deux journées.
Elles sont eu lieu les 11 et 12 septembre 2000 et ont été organisées autour d'exposés magistraux donnés par des experts de renommée internationale et d'ateliers.
L'ouvrage est consacré aux thèmes suivants : les technologies du web, l'ergonomie des IHM et l'utilisation du multimédia dans la formation.
Les exposés portent sur le futur des interfaces, la réalité virtuelle et la technologie de création d'interface multimédia.
Cet ouvrage s'adresse à un large public aussi bien concepteurs qu'utilisateurs d'application, du monde économique, politique, scientifique et de l'enseignement. Au moment où les mots e-learning, e-gov,e-business sont sur toutes les lèvres, cet ouvrage vient à point présenter les nouveaux défis tant technologiques que d'application.
Il donne une précieuse idée de l'abondance, de la diversité et de la complémentarité des apports de chacun des acteurs.
Destinée aux enseignants de français, ses destinataires privilégiés, la revue Enjeux rassemble, dans chacun de ses numéros, une somme d'articles susceptibles de contribuer à la formation continuée de ses lecteurs.
Son but est d'articuler recherche théorique et réponses concrètes aux besoins des enseignants en introduisant à un triple plaisir :
Plaisir de découvrir des champs théoriques en lien avec les tâches et les finalités de l'enseignement secondaire ;
Plaisir d'élaborer des outils pédagogiques en suscitant des pistes, en livrant des exemples, en proposant des actions fondées sur des modèles ;
Plaisir de tester des exercices, d'évaluer des progressions, d'initier des expériences ...
Rigueur théorique, créativité pédagogique, évaluation critique, ce triple objectif fait d'Enjeux une revue de recherche de didactique au service des enseignants et, finalement, de leurs élèves.
Revue publiée avec l'appui de l'Administration générale de l'Enseignement et de la Recherche scientifique. Service général du pilotage du système éducatif.
L'enseignement/apprentissage des langues est le domaine qui a dû, avant les autres, se réorganiser autour d'un référentiel commun aux pays de l'UE. La réorientation des dernières décennies autour des standards de formation et de l'approche par compétences oblige à repenser les différentes formes et modes d'évaluation des élèves. Le défi qu'ont à relever les systèmes éducatifs, est celui de la formation d'un continuum entre enseignement, apprentissage et évaluation. Celle-ci peut devenir un levier pour mieux faire apprendre à condition quelle soit éthique, c'est-à-dire mise non seulement au service de l'institution mais aussi au service d'un apprenant appelé à vivre dans un monde pluriculturel et plurilingue.
Le volume présent réunit des contributions de chercheurs allemands et français et aspire non seulement à intensifier l'échange sur les enjeux de l'évaluation à l'intérieur de l'axe franco-allemand, mais aussi à mettre en place un dialogue entre théoriciens et praticiens dans le but de servir autant le développement professionnel des enseignants que l'intérêt de leurs élèves.
Le roman sentimental, la B.D., les blogs, les récits du terroir font aujourd'hui partie de notre univers culturel. Parfois perçus comme des objets futiles, ces mauvais genres présentent cependant une vertu appréciable : celle de susciter, chez beaucoup, le goût de la lecture. L'école ne peut l'ignorer, sans pour autant se couper des valeurs traditionnelles.
Comment aborder en classe la question de la lecture des mauvais genres ?
Quels enjeux culturels, idéologiques, didactiques, représente l'enseignement de/par les mauvais genres ? Ce sont ces questions - notamment - que le présent volume entend aborder.
Les CPAS et l'informatique : un mariage de raison, un couple déchiré, une grande passion ou encore un jeune ménage aux prises avec des belles-mères un peu trop envahissantes ? . Il s'agit sans doute d'un peu tout cela tant les réalités informatiques que nous avons observées dans le paysage wallon y sont plurielles et contrastées. C'est à l'analyse des relations parfois tumultueuses entre les CPAS et l'informatique qu'est consacré cet ouvrage. Dans une première partie Philippe Versailles nous introduit à la réalité des CPAS à travers une présentation de leurs missions et de la manière dont celles-ci ont évolué au cours du temps. Si les CPAS sont aujourd'hui très informatisés, il importe de se demander comment cette informatique s'y est construite, qui l'a décidée et qui l'a orientée ? C'est à cette analyse que Claire Lobet-Maris consacre la deuxième partie de cet ouvrage. La rencontre entre l'informatique et les travailleurs sociaux n'est pas sans poser question, certains n'hésitant pas à la qualifier de " choc des cultures ". A travers un regard organisationnel, Véronique Laurent nous propose une analyse très nuancée de ce choc culturel. La quatrième partie de l'ouvrage porte sur le public des CPAS. Françoise Navarre s'interroge plus particulièrement sur la fracture numérique. Cette fracture touche en partie le public des CPAS et contribue à le fragiliser. Faut-il dès lors que les CPAS s'en préoccupent et si oui, avec quelles actions et quels moyens ? Est-ce bien le rôle des CPAS que de favoriser l'usage de l'informatique par ses bénéficiaires ? Le droit n'est pas absent de ce voyage. L'informatisation des CPAS pose en effet de très nombreuses questions juridiques relatives à la protection de la vie privée, au secret de la correspondance mais aussi à la valeur probante de certains documents aujourd'hui dématérialisés. C'est à ces questions que Cédric Burton et Yves Poullet répondent dans la dernière partie de l'ouvrage. Nous terminons cet ouvrage par quelques conclusions et recommandations.Mais, d'abord : place à l'analyse !
Depuis toujours, les genres scolaires sont au coeur des apprentissages. L'école les prend comme objets d'étude et aussi comme outils : c'est à travers eux qu'on apprend à lire et à écrire. Le présent ouvrage est consacré aux genres qu'on prescrit, qu'on lit ou qu'on produit dans l'institution scolaire. Il propose au lecteur deux conceptions différentes de l'analyse des genres scolaires. Tantôt on décrit leur évolution dans les pratiques institutionnelles et disciplinaires de l'école ; tantôt on les constitue en " corpus ". Ceux-ci, analysés à l'aide de la linguistique et, parfois, du traitement automatique de texte, permettent une contribution nouvelle à l'histoire des genres.
Ce numéro de la collection Tactiques propose cinq séquences de leçons visant à développer la "lecture littéraire" chez les élèves du secondaire à partir d'oeuvres contemporaines tirées de la littérature pour la jeunesse. La démarche se fonde sur une conviction : le roman contemporain adressé aux adolescents peut servir à préparer les élèves à l'approche des oeuvres classiques du patrimoine. Le professeur de français trouvera dans cet ouvrage tous les matériaux nécessaires à la mise en oeuvre de ses cours : canevas de leçons, extraits utiles, listes de titres, notions théoriques adaptées, ouvrages de référence et sources d'information sur le roman pour adolescents. Daniel Delbrassine : Enseignant dans le secondaire depuis 1983 (Saint-Laurent à Liège) et formateur des bibliothécaires, Daniel Delbrassine a publié sa thèse de doctorat sous le titre Le roman pour adolescents aujourd'hui: écriture, `thématiques et réception. (Scrérén - CRDP de Créteil - Centre national du livre pour enfants, 2006, coll. " Argos Références ").
Comment le rapport à l'écriture et, plus globalement, le rapport à l'écrit des élèves et des enseignants sont-ils pris en compte par l'institution scolaire? Telle est la question à laquelle tentent de répondre huit chercheuses en didactique du français de Belgique, de France, du Québec et de Suisse dans le cadre du symposium du REF en 2007. Ces notions de rapport à l'écriture et de rapport à l'écrit élaborées dans le sillage des travaux de Michel Dabène et de Christine Barré-De Miniac mettent en lumière des aspects longtemps ignorés par l'école : les représentations, les valeurs, les attitudes, les sentiments des sujets entourant leurs pratiques de l'écrit et les écrits. Elles fournissent des pistes d'intervention prometteuses pour l'enseignement-apprentissage de l'écriture et de la lecture, comme en témoigne cet ouvrage qui regroupe les contributions de Chr. Barré-De Miniac, Chr. Blaser, S.-G. Chartrand, M. Dabène, C. Deschepper, J. Lafont-Terranova, M.-Cl. Penloup, B. Schneuwly, Fr. Thyrion et M. Wirthner. e livre.
Quand ont disparu les derniers témoins des faits dont la jeunesse devrait garder le souvenir pour n'être pas condamnée à refaire les erreurs du passé, quand la mise en mots de ces faits risque le confinement dans les écrits d'historiens, sur quoi peut-on tabler pour faire connaitre aux enfants et aux adolescents ces évènements qui ne peuvent pas tomber dans l'oubli sous peine de compromettre l'avenir de nos fragiles démocraties ? On peut tabler sur les fictions, qui donnent à connaitre le passé par l'intermédiaire de personnages pris dans les tourmentes de l'Histoire.
Ce volume d'actes du colloque de Liège (2-4 mai 2013) réunit des études d'historiens et de didacticiens du français en vue de créer des supports d'apprentissage qui relèvent du devoir de mémoire, c'est-à-dire, de ce dont les enfants et les adolescents d'aujourd'hui, les adultes de demain doivent se souvenir pour s'épanouir en humanité.
Tour à tour professeur de français au secondaire (inférieur et supérieur), professeur en haute école (alors «école normale»), responsable de la formation continue des enseignants de français au Centre d'Autoformation et de Formation continue du réseau officiel (CAF), professeur de didactique du français à l'université, Jean-Louis Dumortier a consacré l'essentiel de sa carrière professionnelle à servir la cause de l'enseignement et de l'apprentissage de la discipline «français».
De Lire le récit de fiction (1980) à Devenir un professionnel de l'enseignement du français sans perdre le gout de l'enseigner (2011), il a élargi l'objet de ses recherches en prenant souvent en considération, au cours de la dernière décennie, la discipline dans son ensemble. Certes, la majorité de ses publications ont trait à l'enseignement-apprentissage de la littérature au secondaire supérieur, mais on constate qu'il a également porté une grande attention, d'une part, aux «savoirs langagiers» (2013) et, d'autre part, à l'enseignement du français au primaire et au secondaire inférieur. Il s'est par ailleurs forgé une solide réputation de spécialiste de l'oeuvre de Georges Simenon.
On ne s'étonnera dès lors pas que le présent volume soit constitué de deux parties : l'une est intitulée «Didactique du français» ; l'autre, «Simenon et son temps». En offrant ces contributions à Jean-Louis Dumortier, ses collègues et amis ont souhaité rendre hommage à un romaniste amoureux de la langue, curieux de ses usages et soucieux de son enseignement-apprentissage.
Cet ouvrage présente des récits de fiction inédits, rédigés par Monsieur Jean-Louis Dumortier, Professeur ordinaire à l'Université de Liège, Service de Didactique du français, qui, pour me faire plaisir, a consacré un peu de son temps précieux à inventer des histoires pour les petits élèves de l'école primaire.
Ces histoires, il les a inventées en pensant aux usages didactiques que les maitres pourraient en faire afin d'atteindre les grandes finalités de notre école.
Ces histoires, très riches aux plans littéraire et linguistique, sont de véritables oeuvres d'art favorisant tant le développement cognitif que le développement affectif et le développement éthique de chaque apprenant.