À la suite d'un attentat pâtissier sur une toile de Félicien Rops, l'inspecteur des assurances Jean Desjardins est engagé par les responsables du musée Rops pour évaluer les dommages. Cette enquête de routine se transforme bientôt, grâce à l'intervention d'une jeune assistante passionnée, en une quête des traces de l'artiste anticonformiste du XIXe siècle.
Qui a intérêt à récupérer la mémoire de Félicien Rops, peintre sulfureux et amoureux des femmes : les amateurs de tartes à la crème potaches, les bourgeois collectionneurs d'art rentable ou le petit inspecteur qui rêve de raviver sa vie sentimentale?
Une biographie romancée de Félicien Rops, qui joue à réinventer le présent à partir d'un passé fantasmé et de la correspondance de l'artiste, pour mieux croquer les rapports avec l'art, l'argent et l'amour.
On me dit commémoration.
Quelle mémoire ai-je en commun ?
On me dit commémoration.
Quelle mémoire ai-je en commun.
Avec le sang d'une boucherie ?
On me dit boucherie.
Je pense corps confinés au statut de carcasse.
Par centaines.
Par milliers.
Par centaines de milliers.
Suspendus aux manches de baïonnettes patriotiques.
Suspendus aux crochets d'une histoire en marche.
On me dit boucherie.
Je pense millions de corps carcasses.
À la conscience décapitée.
Dans l'entreprise adaptée où elle travaille, Julie encadre des travailleurs handicapés. La boîte ne va pas très bien, il y a des bruits de fermeture, et, outre le sien, l'emploi de plusieurs hommes et femmes handicapés est en jeu. Ils acceptent tous de faire des heures supplémentaires non payées, mais cela suffira-t-il pour sauver l'entreprise ?
Le père de Julie est un grand fan du Standard ; il convainc sa fille de venir avec lui et son groupe de supporters voir un match pour lui changer les idées. Julie est comme sa mère, elle se fiche du football et du Standard, et elle aurait plutôt tendance à se moquer des attitudes de fan de son père. Néanmoins, vu que le Standard est aussi la passion d'un jeune handicapé, Olivier, dont elle a la charge, elle accepte. Elle sera conquise dès son premier match ! L'ambiance, la fête permanente, les chants et les danses 90 minutes durant, l'emporteront sur sa méfiance. Elle va dès lors tout faire pour que son protégé, Olivier, puisse enfin venir voir un match, et même, puisse recevoir un abonnement pour tout le reste de la saison. S'il perd son travail, au moins il pourra assouvir sa passion !
"Jusqu'où iriez-vous pour changer de vie ? Mad, la cinquantaine exaspérée, abandonne la ville et sa carrière artistique pour tout recommencer à la campagne. Mais, entre les quads, les chasseurs et Jean, son voisin, fermier attaché à sa terre, le tableau est loin d'être idyllique. Et Mad va provoquer d'inattendus remous. Qui pourrait résister à cette folle tornade de changement ?
Le roman d'un retour à la nature, radical et tendre, violent et optimiste."
"Buiten commence par un licenciement vécu comme l'ultime libération, le point de départ de tous les possibles, se poursuit dans un restaurant gastronomique qu'il s'agit de collectiviser, puis dans un train à détourner...
En chemin, le narrateur, sa femme et sa fille deviennent des migrants qui descendent vers le Sud. Est-ce dès lors étonnant qu'ils croisent d'autres migrants qui font le chemin inverse?
Et qu'ils finissent par danser nus dans les vignes, tous ensembles, avec les policiers venus les arrêter?
Cette histoire, cette rencontre improbable, que Michaël Lambert nous raconte dans ce Buiten aussi pétillant de joie et de vitalité que boulversant d'émotion."
Saison 2017-2018. Pour le Standard, c'est la saison de toutes les émotions, ponctuée par une victoire en Coupe de Belgique et une deuxième place méritée en championnat. Mais c'est aussi une saison où des spectateurs adverses ont crié des insultes racistes à plusieurs joueurs, à tel point que l'ensemble du Standard a voulu réagir pour que cela change.
Nathan, 9 ans, est gardien dans une équipe de jeunes au FC Tilleur. Son ami, Zola, le buteur de l'équipe, est le meilleur sur le terrain mais aussi le plus querelleur : il se fait trop souvent exclure suite à des gestes de très mauvaise humeur. Nathan ne comprend pas pourquoi et veut aider son ami qui rêve d'intégrer l'Académie du Standard. Avec un tel comportement, ce sera difficile... Mais, tous ensemble, ils peuvent y arriver !
Personne n'a remarqué que Pangolin était poète (quand la vindicte populaire la cloué au pilori d'une suspicion virale). Alors Pangolin se venge (et ça va faire mal).
La Seconde Guerre mondiale laisse le continent européen dans le chaos le plus total. Si la reconstruction s'annonce longue et fastidieuse, elle semble, essentiellement, dépendre du soutien des deux grands vainqueurs que sont les Etats-Unis d'Amérique et l'URSS. Ces deux puissances, opposées sur le plan idéologique, comprennent rapidement les enjeux liés aux populations et l'intérêt d'endiguer l'hémorragie des forces ouvrières et intellectuelles chez leurs alliés. L'OIR, instrument en apparence neutre, prend la forme d'un outil, complexe, qui permet aux Etats d'attirer et déplacer, selon leurs impératifs, les populations. La Tchécoslovaquie, de par sa position centrale, se retrouve tiraillée entre besoins nationaux et la lutte indirecte qui oppose, dès la fin de la guerre, les deux grandes puissances.