Atlantic City 1976. Graham Parson, ex-star du baseball, a tout perdu. Aujourd'hui, il gagne sa vie en tournant dans des films X sans grande conviction. Lors d'un tournage, il fait la rencontre d'un vieillard aux pouvoirs étranges qui lui propose un pacte : s'il tue quatre personnes pour son compte, il retrouvera sa gloire passée, réintégrera la ligue nationale de baseball et pourra revoir sa femme et son fils. Graham accepte, sans réaliser l'impact qu'aura cette décision. Fuyant le lieu du tournage, il vole une voiture et embarque deux acteurs bodybuildés fans de lui dans son périple. Les trois hommes vont se lancer dans une fuite trash à travers l'Amérique des années 1970. Son désespoir le poussera-t-il jusqu'au meurtre ?
1927, un procès ubuesque se tient à New York. Avocats, témoins, experts et artistes débattent pour savoir si le travail de Constantin Brancusi doit être considéré comme de l'art.?En écho, à Paris, le sculpteur et ses contemporains doutent. Le travail de Brancusi est-il à la hauteur face au génie de l'artisanat et de l'industrie ? Le nouveau continent a-t-il les épaules pour jouer le rôle central dans l'art moderne que l'histoire lui impose désormais ?
Linh a 16 ans et ne connaît pas son père. En 1969, en pleine guerre du Vietnam contre les Américains, elle fugue pour le rejoindre dans le maquis des révolutionnaires. Là-bas, elle découvre que son père réalise des films documentaires pour le Front National de Libération.
Réussira-t-elle à s'adapter à la vie dans le maquis ? Est-il possible de renouer avec son père après tant d'années ?
Aujourd'hui, à l'aube de ses 70 ans, Linh, réalisatrice vietnamienne reconnue, transmet à sa fille le récit de ses sept années dans le maquis ainsi que toute une partie de l'Histoire encore très peu racontée.
Inspiré d'une histoire vraie...Seuls les désespérés prennent le risque de s'embarquer sur le Jakarta. À son bord, un équipage issu des bas-fonds d'Amsterdam et assez d'or et de diamants pour exciter les plus folles convoitises. Un baril de poudre sur un enfer flottant. Invitée improbable dans cette traversée vers le cauchemar, Lucrétia Hans devient la seule à pouvoir empêcher Jéronimus Cornélius, apothicaire hérétique et ruiné, d'allumer la mèche... Bon voyage.
Premier tome d'un diptyque consacré à l'une des pages les plus sanglantes de l'histoire maritime, ce thriller psychologique revient sur un récit effroyable où se sont mêlés mutinerie, naufrage, massacre et survie. En se focalisant sur ce microcosme sordide, Xavier Dorison signe autant un récit d'aventure magistral qu'une galerie de portraits sur la noirceur de l'âme humaine, magnifiquement illustré par un Thimothée Montaigne au sommet de son art. Ce premier tome obtient le prix BD de L'ACORAM Marine Bravo Zulu 2023 !
Dès 1850, les jeunes amérindiens étaient internés de force dans des pensionnats catholiques pour les assimiler à la nation américaine. En 1900, la population des natifs en Amérique du Nord avait diminué de 93%. La plupart étaient morts de nouvelles maladies importées par les colons, d'exterminations subventionnés par l'état, et lors des déportations. Georges est un jeune Lakota élevé par le pasteur qui administre sa réserve. Acculturé, le jeune garçon oublie peu à peu ses racines et rêve d'un futur inspiré du modèle américain, en pleine expansion. Il va croiser la route de Little Knife, amérindien froid et violent à la recherche du meurtrier de sa mère. Accompagné de ses deux comparses, celui-ci arrache Georges à sa vie et l'embarque dans son périple. Au fil de leur voyage, l'homme et le garçon vont s'ouvrir l'un à l'autre et trouver ce qui leur est essentiel : l'apaisement de la colère par la transmission de sa culture pour l'un et la découverte de son identité et de ses origines pour l'autre.
Après « Le Mystère du monde quantique » et « Sous Terre », Mathieu Burniat revient avec « Furieuse », une pure fiction scénarisée par Geoffroy Monde (« Poussière », « Comment réussir » et « De rien »).
Le roi Arthur, celui de la légende ? Un vieil ivrogne décrépit qui passe ses journées vautré sur son trône. Sa gloire désormais bien lointaine, il la doit à l'épée magique que Merlin lui a forgée pour terrasser les hordes de démons venues envahir le royaume de Pendragon. Devenue témoin de sa déchéance, l'arme enchantée s'ennuie ferme tandis que la princesse Ysabelle fulmine car son débris de père l'a promise en mariage à l'ignoble petit baron de Cumbre.
Toutes deux bien décidées à se trouver un meilleur destin, Ysa et l'épée s'allient pour fuir le château et partir à la recherche de Merlin et de Maxine, la grande soeur disparue.
Mais le vaste monde peut se montrer bien cruel pour une princesse qui n'a connu que la vie de palais. Et les intentions de l'épée sont peut-être moins nobles qu'il n'y paraît...
Le chef-d'oeuvre de Trevanian adapté pour la première fois en BD Le livre culte à l'origine de la BD Shibumi est un livre inclassable du mystérieux (autant que légendaire), de l'auteur américain Trevanian. Roman d'espionnage philosophique et critique acerbe de l'Amérique, il paraît dans les années 1980 aux États-Unis et en France : il devient rapidement culte pour des centaines de milliers de lecteurs partout dans le monde (Don Winslow a écrit un préquel à Shibumi : Satori publié en 2011).
L'histoire Nicholaï Hel est l'assassin le plus doué de son époque et l'homme le plus recherché du monde. Son secret réside dans sa détermination à atteindre une forme rare d'excellence personnelle : le shibumi. Élevé dans le Japon d'après-guerre où il a été initié à l'art subtil du jeu de go, il vit retiré dans sa forteresse du Pays basque.
Les ennuis commencent...
Lorsque Hanna Stern, jeune membre d'un commando israélien chargé d'assassiner les militants de Septembre noir (une organisation terroriste palestinienne responsable des attentats des JO de Munich de 1972), vient chercher son aide et sa protection, Nicholaï Hel se retrouve traqué par une organisation internationale de terreur et d'anéantissement, la Mother Company, et doit se préparer à un ultime affrontement.
Milieu des années 1990, une ancienne ville minière écrasée de toutes parts par les montagnes rouges du Colorado. C'est dans cette Amérique « profonde », oubliée dans une décennie de prospérité économique, que grandit Michael, un ado paumé style skateur cheveux mi-longs baggy hoody et converses. Il y a aussi Durham, le gamin SDF accro au crack; le gros Don, qui s'efforce d'échapper aux brutes du collège; et, bien sûr, Suzy, la rebelle androgyne, toujours un coquard au coin de l'oeil laissé par son shérif de père. Mais la vie est belle parfois, entre le skate l'école, buissonnière, les rêves, les premières fois, de l'amour aux bières, tout ça sous le soleil cuisant de juillet... Jusqu'au jour où un gosse de la ville qui avait disparu est retrouvé à moitié dévoré. Aussitôt, les quatre potes décident d'enquêter. Dans l'ombre, le tueur - la Chose? - les regarde s'agiter. Et bientôt les prend en chasse.
Amour magique, amour toxique.Jeune fille issue de la noblesse, Cléa est promise à un bel avenir aux côtés du fils du comte de l'Eau, Berthier. Mais alors qu'elle s'apprête à l'épouser, elle fait une rencontre des plus inattendues : celle de Pierrot, un magicien des rues ! Ce saltimbanque va faire chavirer son coeur. Charmant, galant, et un brin intrigant, il lui offre le vent de liberté qui manque à sa vie. En le suivant dans son antre caché au coeur de la forêt, c'est tout un monde merveilleux qui s'ouvre devant elle ! Mais les vertiges de l'amour seront de courte durée et déjà les premières larmes coulent sur les joues de Cléa. Bientôt la passion cédera la place à la confusion. Mais qui est vraiment Pierrot ? Pendant ce temps, Berthier désemparé, se lance à la recherche de sa fiancée sans se douter un instant que cette quête pourrait le mener au seuil de la folie.
Après le très émouvant Lettres perdues en 2021, Jim Bishop nous offre un roman graphique bouleversant d'une grande maturité. Véritable conte philosophique, avec un univers onirique et magique qui s'inspire autant de l'animation japonaise que du manga L'Atelier des Sorciers, Mon ami Pierrot raconte les dangers de la passion et la fin de l'innocence. Une oeuvre subtile qui nous hante longtemps après la dernière page !
USA, 1970. Joe se balade en camping-car dans les grands espaces du Far West. Il y fait des rencontres : un petit coyote, pour commencer, mais aussi des gens plus ou moins bien intentionnés - des voyous locaux, des agents du FBI, un U.S. Marshal, d'anciens amis plus ou moins fréquentables... Mais qui est vraiment ce bon vieux Joe ? Ceux qui croisent son chemin ont tendance à voir leur espérance de vie se réduire dangereusement...
L'histoire vraie d'Ersin Karabulut, célèbre artiste de bande dessinée turc ; son parcours des banlieues déshéritées d'Istanbul aux sommets de l'édition et de la presse satirique ; comment il vécut, parfois en première ligne, les bouleversements et l'agitation politique de son pays, une Turquie transitant lentement d'une démocratie à un régime autoritaire.
En même temps qu'il raconte son parcours d'artiste et de citoyen lambda, Ersin Karabulut dresse le portrait d'un pays tiraillé par des antagonismes politiques et sociétaux profonds, dont l'histoire récente est faite de coup d'états, d'espoir, de désillusion et de drames.
Les années 1990, quelque part en Russie. L'URSS a cessé de vivre. Son utopie appartient au passé, tout juste bonne à figurer dans les livres d'histoire. Dans un décor qui fait la part belle à l'immensité des espaces russes autant qu'aux vestiges de l'architecture soviétique, deux maraudeurs se livrent à une activité pour le moins douteuse : mettre la main sur toutes sortes de babioles susceptibles d'intéresser de riches investisseurs. L'un, Dimitri Lavrine, est un trafiquant sans scrupules. Selon lui, tout s'achète et tout se vend. L'autre, Slava Segalov, est un artiste qui a renoncé à ses rêves de gloire et tente de se faire une place dans ce monde nouveau qui s'ouvre à eux. Il suit Dimitri à contrecoeur, déchiré entre son éthique et la dette qu'il a contractée envers ce dernier. Au moment où commence cette histoire, ils sont occupés à récupérer, dans un bâtiment à l'abandon, tout ce qui peut se monnayer. Mais rien ne va se passer comme prévu... À travers la destinée tragi-comique de deux pieds nickelés emportés dans la tourmente de l'Histoire, Slava est une saga en trois tomes qui brosse le portrait d'un pays déboussolé, qui amorce une transition incertaine, et annonciateur de la Russie d'aujourd'hui.
Qui n'a pas entendu parler d'Alexandrie et de sa fameuse bibliothèque ? Temple de la culture humaine pour les uns, 7e Merveille du monde pour les autres, elle est l'objet de tous les fantasmes, mais sait-on vraiment ce qu'il s'est passé entre ses murs ? Qui sont Ptolémée, Hérophile et Hypathie, personnages historiques phares qui ont marqué la ville et la bibliothèque de leur empreinte ? Qu'ont-ils dû sacrifier à l'autel de leur ambition et de leur soif de connaissance ?
Les Mémoires d'Alexandrie déchirent le voile qui sépare l'image fantasmée de la réalité historique à travers quatre moments clés de l'Histoire de la bibliothèque.
Prix des Inrockuptibles 2022 - catégorie BDQu'il pleuve ou qu'il vente, « la bande » de Vernon se reconstituait. Et une idée idiote - se retrouver hors la ville pour danser - devint une aventure commune. Ils appelèrent ça les Convergences. La quasi-totalité de cette seconde partie est originale. Il y a un plaisir fou à faire évoluer un texte publié - de façon à ce qu'il trouve la meilleure forme possible dans l'imagination d'un autre. Virginie Despentes Vivre avec un ami imaginaire c'est l'assurance de grandir le jour où il s'en va. Dans Vernon Subutex, des amis il y en a une bonne dizaine. Et c'est à votre tour de les rejoindre pour leur dernier voyage. LUZ Feuilleter Vernon Subutex c'est accepter de se faire bousculer, de rentrer dans le dessin et de ne plus le lâcher, jusqu'au dernier. L'Express Avec cette réinterprétation de Vernon Subutex (Grasset), Luz et Despentes ont signé une très grande BD. Causette
Bienvenus dans une France en proie au chaos aux côtés d'ALEX, jeune guerrière au volant de son truck de combat, guidant un convoi chargé de médicaments, entre Le Havre et Marseille, au travers d'un territoire contaminé où le réchauffement climatique a anéanti toute idée d'humanité. Où règne la violence brute et où l'amitié, l'amour, la folie n'ont plus de repères...
Adaptation du best-seller de Julien Sandrel, Edition Calmann-Lévy Le pari fou d'une mère qui veut sortir son fils du coma en réalisant ses rêves... Louis a 12 ans quand un camion le percute et le plonge dans le coma. Le pronostic est sombre. Si son état n'évolue pas, il faudra débrancher le respirateur. Plutôt que de baisser les bras, sa mère Thelma décide de se battre à sa façon : la seule qui lui paraît envisageable.
Durant ce temps suspendu à cette décision médicale dramatique, à la place de son fils, elle va réaliser ses « merveilles », toutes les expériences qu'il aurait aimé vivre et qu'il a consignées dans un carnet. À travers elle, il verra combien la vie est belle. Peut-être même que ça l'aidera à revenir. Et si Louis doit mourir, il aura vécu par procuration la vie dont il rêvait.
La légende disait la chute du Dieu du vide. La légende chantait la victoire des Traquedieux. La légende proclamait la libération de Cain Anuun. Mais bien rares sont les légendes à dévoiler toute la vérité.
Fin du XVIIIe siècle, sur le continent américain. Un phénomène inexpliqué met brutalement fin à la Guerre de Sécession, laissant place à la paix et à la constitution quasi-immédiate non pas des États-Unis mais des Sept Nations d'Amérique. Depuis cette date, la marche du continent est ordonnée par un conseil constitué des leaders de chacune des sept nations. Unis par Le Message, les membres du conseil nourrissent en réalité de sombres ambitions. Deux siècles plus tard, un mystérieux homme pâle, flanqué de deux inquiétants guerriers indiens, sème la mort sur son passage. Au même moment, trois des Quatre Cavaliers de l'Apocalypse s'éveillent...
Califat d'Al Andalus, Espagne. Année 976.
Voilà près de soixante ans que le califat est placé sous le signe de la paix, de la culture et de la science. Le calife Abd el-Rahman III et son fils al-Hakam II ont fait de Cordoue la capitale occidentale du savoir.
Mais al-Hakam II meurt jeune, et son fils n'a que dix ans.
L'un de ses vizirs, Amir, saisit l'occasion qui lui est donnée de prendre le pouvoir. Il n'a aucune légitimité, mais il a des alliés. Parmi eux, les religieux radicaux, humiliés par le règne de deux califes épris de culture grecque, indienne, ou perse, de philosophie et de mathématiques. Le prix de leur soutien est élevé : ils veulent voir brûler les 400 000 livres de la bibliothèque de Cordoue.
La soif de pouvoir d'Amir n'ayant pas de limites, il y consent.
La veille du plus grand autodafé du monde, Tarid, eunuque grassouillet en charge de la bibliothèque, réunit dans l'urgence autant de livres qu'il le peut, les charge sur le dos d'une mule qui passait par là et s'enfuit par les collines au nord de Cordoue, dans l'espoir de sauver ce qui peut l'être du savoir universel.
Rejoint par Lubna, une jeune copiste noire, et par Marwan, son ancien apprenti devenu voleur, il entreprend la plus folle des aventures : traverser presque toute l'Espagne avec une « bibliomule » surchargée, poursuivi par des mercenaires berbères.
Cette fable historique savoureuse écrite par Wilfrid Lupano (Les Vieux Fourneaux, Blanc Autour, ...) et servie par le trait joyeux de Léonard Chemineau (Le Travailleur de la nuit, Edmond, ...), fait écho aux conflits, toujours d'actualité, entre la soif de pouvoir et la liberté qu'incarne le savoir.
Hollywood, années 50. Au coeur de l'usine à rêves du cinéma, l'immense actrice Betty Pennyway est victime d'un crime sans précédent et particulièrement abominable. L'affaire fait la Une de toute la presse et l'Amérique entière est en émoi. La police de l'état fait appel au peu orthodoxe inspecteur Hernie Baxter pour mener cette délicate enquête qui secoue tout le petit monde du 7ème Art.
Moon River est un polar noir, poisseux et angoissant, au suspense insoutenable, dont on découvre seulement à la page 12 que le coupable est l'acteur qui joue avec Betty Pennyway.
Le parcours sauvage et violent d'une montre pendant la conquête de l'Ouest. Un western qui sent la poudre et la boue... En quatorze histoires, Go West young man retrace la conquête de l'Ouest américain, de 1763 à 1938. Des conflits des grands lacs au désert du Mexique, les destins se succèdent. Trappeurs et pionniers, tribus indiennes, desperados et prostituées vont se battre et survivre dans les grandes plaines, les villes champignons et les guerres interminables. Si les grands thèmes sont à l'honneur dans cet album, c'est le côté obscur des Hommes qui ressort, présentant avec un goût amer le rêve américain. Racisme, génocide indien, condition des femmes, guerres et misère. Go West young man est un hommage au western, mais un hommage lucide.
Afin d'assurer l'avenir de ses trois soeurs, Oeil-Lance accepte la proposition du prêtre Cozatl : il va enquêter sur les meurtres des très nombreuses jeunes filles dont les cadavres sont retrouvés momifiés un peu partout aux alentours de la cité de Tenochtitlan. Une mission difficile mais aussi délicate puisqu'elle va l'obliger à croiser à nouveau la route de son ennemi d'enfance : Serpent.
Contrapaso, comme un chant à deux voix : une enquête au long cours, à contretemps, magistralement orchestrée sur près de 150 pages par Teresa Valero.
À Madrid, en 1956, à la rédaction de La Capital, tout semble opposer Léon Lenoir, le jeune reporter fougueux qui vient de débarquer de Paris, et Emilio Sanz, un vétéran des faits divers, aguerri aux pratiques de la presse dans cet état policier. Ces deux-là ont en commun ce besoin de vérité chevillé au corps et les quatre vertus désignées par Camus qui permettent au journaliste de rester libre même en dictature : la lucidité, le refus, l'ironie et l'obstination. Aidé par la charmante Paloma Rios, illustratrice, le duo remonte la piste d'un meurtre pour découvrir le sort des femmes victimes de la dictature au lendemain de la guerre civile.
Avec son suspense et ses rebondissements de grand spectacle, le polar perce surtout le mystère des théories racistes et déterministes de l'idéologie fasciste, en mémoire des crimes de la dictature, dans la perspective de l'héritage.
L'incroyable histoire vraie de l'arme la plus effroyable jamais créée.Le 6 août 1945, une bombe atomique ravage Hiroshima. Des dizaines de milliers de personnes sont instantanément pulvérisées. Et le monde entier découvre, horrifié, l'existence de la bombe atomique, première arme de destruction massive. Mais dans quel contexte, comment et par qui cet instrument de mort a-t-il pu être développé ?Véritable saga de 450 pages, ce roman graphique raconte les coulisses et les personnages-clés de cet événement historique qui, en 2020, commémore son 75e anniversaire. Des mines d'uranium du Katanga jusqu'au Japon, en passant par l'Allemagne, la Norvège, l'URSS et le Nouveau-Mexique, c'est une succession de faits incroyables mais vrais qui se sont ainsi déroulés.Tous ceux-ci sont ici racontés à hauteur d'hommes : qu'ils soient décideurs politiques (Roosevelt, Truman), scientifiques passés à la postérité (Einstein, Oppenheimer, Fermi...) ou acteurs majeurs demeurés méconnus, tels Leó Szilàrd (le personnage principal de cet album, un scientifique qui remua ciel et terre pour que les USA développent la bombe, puis fit l'impossible pour qu'ils ne l'utilisent jamais), Ebb Cade (un ouvrier afro-américain auquel on injecta à son insu du plutonium pour en étudier l'effet sur la santé) ou Leslie Groves (le général qui dirigea d'une main de fer le Projet Manhattan) - sans oublier, bien sûr, les habitants et la ville d'Hiroshima, reconstituée dans La Bombe de manière authentique.Extrêmement documenté mais avant tout passionnant, comparable en cela à la série TV Chernobyl, cet ouvrage s'impose déjà comme le livre de référence sur l'histoire de la bombe atomique.